Au coeur des châteaux
du val de Loire
Ville d’Amboise
Château ‘Renaissance’. Commencée en 1492 par Charles VIII, cette construction est influencée par l’art italien de l’époque. Terminée par François 1er, Amboise reste un des plus beaux fleurons de l’architecture renaissance. Léonard de Vinci y passe les dernières années de sa vie et y sera enterré.
Sous François II, Marie-Stuart et Catherine de Médicis en 1560, Amboise vécut les heures les plus tragiques et sanglantes de l’Histoire de France.
(Département d’Indre et Loire -37)
Beauregard
Le premier bâtiment attesté par plan sur la terre de Beauregard fut un manoir, élevé à la fin du 15ème siècle, par le seigneur François Doulcet. Pour avoir, pendant les campagnes d’Italie, escroqué la couronne, Doulcet se vit confisquer tous ses biens par Louis XII. Beauregard rejoignit alors les propriétés du roi de France. Pour François 1er, le manoir fut un rendez-vous de chasse qu’il donna en 1520 à son oncle René de Savoie, frère de sa mère Louise.
En 1545, Jean du Thier, secrétaire d’Etat aux Finances du roi Henri II, fit l’acquisition du domaine. Il entreprit, entre 1553 et 1559, d’importants travaux qui firent de Beauregard un des grands châteaux du Val de Loire. On adjoignit au bâtiment primitif une galerie et une aile en retour d’équerre. (© Beauregard)
Ville de Blois
Construit au XIIIème par les soins des Contes de Chatillon, le château n’a pas cessé d’évoluer jusqu’au XVIIème. Démolitions et transformations s’y sont succédées. Charles d’Orléans en transforme une partie en demeure plus agréable. Louis XII fait de Blois le Versailles de la Renaissance avec sa 2ème épouse Anne de Bretagne. Lui aussi construit un bâtiment en brique et pierre, l’aile Louis XII. François 1er y ajoute son aile « La loge » entre 1515 et 1524 et le fameux escalier monumental. Gaston d’Orléans ajouta la sienne sous la conduite de Mansart. Demeure des Valois, Blois a eu ses heures tragiques dans l’histoire de France avec l’assassinat du Duc de Guise.
Chambord
Château ‘Renaissance’. Construit sous François 1er, commencés en 1519 les travaux dureront plus de 50 ans, il n’en vit jamais la fin. Le plus grand des châteaux de la Loire, considéré comme un chef d’oeuvre, couvre prés de 2 ha de surface construite et comprend 440 pièces. Des terrasses uniques, lucarnes, pignons, lanternes, clochetons, flêches, 800 châpiteaux et pas moins de 365 cheminées sculptées le décorent. Il est entouré d’un parc cynégétique de 5500ha, clos d’un mur de 32 kms, le plus long de France.
Chaumont s/Loire Région Centre – Val de Loire
Aprés deux forteresses rasées par Louis XI, c’est en 1465 que le château a été reconstruit avec des objectifs militaires et stratégiques. Médiéval, d’aspect sévère, il a subi par la suite l’influence de l’italianisme.
Ayant appartenu un certain temps à Catherine de Médicis, celle-ci força Diane de Poitiers à l’échanger avec Chenonceau.
Chemery
Construit au XVème sur l’emplacement d’une ancienne forteresse du XIIème, il fut remanié au XVIème siècle.
Mélange d’architecture médiévale et renaissance, le château restauré est un exemple de sauvegarde du patrimoine. Il tient tables et chambres d’hôtes.
Chenonceau
Le plus élégant des châteaux de la vallée de la Loire, il est situé sur la commune de Chenonceaux* sur le Cher. (Département d’Indre et Loire -37)
Propriété de la Couronne, puis résidence royale, le château de Chenonceau est un site exceptionnel, par sa conception originale, la richesse de ses collections, de son mobilier et de sa décoration, mais aussi par sa destinée. « Château des Dames » pour l’histoire de France, bâti en 1513 par Katherine Briçonnet, embelli successivement par Diane de Poitiers et Catherine de Médicis, Chenonceau fut sauvé des rigueurs de la Révolution par Madame Dupin.
Ancien château forteresse il a été rasé et reconstruit au XVIème siècle. Demeure de Diane de Poitiers puis de Catherine de Médicis qui exila Diane à Chaumont sur Loire.
* Le château porte le nom de la commune mais sans le ‘x’.
Cheverny
Le domaine de Cheverny appartient à la même famille depuis plus de six siècles, les Hurault, financiers et officiers au service de plusieurs rois de France. Le château est l’un des plus grands de la Vallée de la Loire et il est toujours habité par les descendants des Hurault : le Marquis et la Marquise de Vibraye.
Le château, qui a toujours été habité, présente des pièces de mobilier et des aménagements intérieurs remarquablement bien conservés.
Accessibles au public, un parc à l’anglaise et des jardins d’une superficie de près de 100 hectares entourent le château. Plantés entre 1820 et 1860 par Paul de Vibraye, des arbres d’essences rares et de magnifiques spécimens constituent le parc à l’anglaise : tilleuls, séquoias et plusieurs variétés de cèdres.
Fougères s/Bièvre
Une forteresse du terroir. Fougères se distingue des grands châteaux de la Loire par une architecture sobre et puissante. Les murs sont faits de moellons de calcaire dur de Beauce, tandis qu’une pierre plus tendre et blanche, le tuffeau des bords du Cher, est employée pour les parties moulurées ou sculptées.
Petit château fort édifié dans la seconde moitié du XVe siècle et au début du XVIe siècle, Fougères-sur-Bièvre présente une imposante courtine d’entrée à mâchicoulis, un chemin de ronde et un donjon.
Par le choix des matériaux et des techniques, ce château est l’illustration parfaite de l’art de bâtir du terroir. Au XVIe siècle, une galerie à arcades, inspirée de celle du château de Blois, signe l’essor de la Renaissance.
Les charpentes du château sont ouvertes à la visite. Jardin d’inspiration médiévale.
Les Montils
Clément de Ris a fait un rapport sur les destinées du château des Montils, depuis Thibault de Champagne qui le fit construire vers 1140, jusqu’en 1682 où Bernier, l’historien de Blois, constatait son état de ruine. De cette antique demeure, il ne reste plus actuellement (1911) qu’une grosse tour, quelques débris d’une triple enceinte et des fortifications extérieures, un donjon cylindrique de 16 mètres de diamètre et une porte monumentale qui annonçait dignement le manoir des seigneurs du pays.
Le château des Montils fut l’une des forteresses que la féodalité érigea sur notre sol blésois, trop exposé aux incursions ennemies. Le sommet escarpé d’une montagne, dont le Beuvron baigne le pied et protège les abords, convenait à cette disposition stratégique. La fondation de ce poste militaire remonte aux premiers comtes de Blois.
Monthou-sur-Cher
Au creux de son vallon boisé, l’architecture du Gué-Péan raconte 2000 ans d’histoire : bâti sur les bases d’un camp romain, il devient une forteresse au Moyen-Age, puis une demeure de plaisance à la Renaissance.
Son architecture est un livre ouvert sur l’histoire de cette évolution : le plan carré, le pont en pierre, les fortins, la tour à impériale et les pavillons Renaissance.
Mâchicoulis finement sculptés, élégantes baies encadrées de pilastres, charpentes spectaculaires, constituent autant d’éléments architecturaux remarquables.
Le donjon de Montrichard
Le château de Montrichard est un château fort, aujourd’hui en ruines, situé au cœur de la commune de Montrichard dans le Loir-et-Cher. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques.
Au donjon de Montrichard, durant une bonne partie de l’été, aigles, faucons, vautours, chouettes et hiboux évoluent au plus près du public en vol libre. Un spectacle impressionnant qui contente petits et grands.
www.officetourisme-montrichard.com
L’Abbaye de Pontlevoy
Fondée en 1034 par Gueldouin, Seigneur de Chaumont et de Pontlevoy, vassal du comte de Blois ( Eude II ).
La légende veut, comme on peut le voir sur le vitrail de la chapelle de l’abbaye, que Gueldouin revenant de son second pèlerinage en terre sainte, est pris dans une terrible tempête et se mit a genoux pour implorer la Vierge. Elle lui apparaît tout de blanc vêtu sur un nuage blanc et le sauve: c’est notre Dame des Blanches. À son retour, il décide en remerciement de fonder une Abbaye Bénédictine a Pontlevoy dont la chapelle sera dédié a la Vierge Marie.
Les ruines de Thésée la Romaine
Le site antique de Thésée-Pouillé est un ensemble d’aménagements gallo-romains situés sur les communes de Thésée et de Pouillé, de part et d’autre du Cher, dans le département de Loir-et-Cher.
Le site comprend un fanum, un puits et un bassin au rôle peut-être religieux, des fours de potiers dont les productions de céramique se retrouvent dans plusieurs sites archéologiques en région Centre-Val de Loire, mais aussi d’autres aménagements à la fonction moins bien attestée comme un mur, un possible gué et les fondations d’un moulin dans le lit du Cher ainsi que des bâtiments aux multiples salles.
L’élément le plus célèbre reste toutefois le complexe des Maselles, ensemble de bâtiments sur la rive droite du Cher, peut-être lié à la navigation sur la rivière ou au trafic routier et dont l’un des bâtiments mesure plus de 40 mètres de long. D’autres vestiges mis au jour au début des années 2000, à l’ouest du site jusqu’alors identifié, suggèrent que le site antique de Thésée-Pouillé pourrait en fait s’étendre à la commune voisine de Monthou-sur-Cher, sur deux kilomètres le long du Cher.
Chateau de Troussay
À 3km du château de Cheverny, Troussay le plus petit des châteaux de la Loire, toujours habité est une mosaïque de précieux éléments de décor ancien intérieurs et extérieurs, alliée à un joli mobilier XVI, XVII XVIII siècles.
Les pittoresques dépendances solognotes évoquent la closerie de Raboliot, le célèbre braconnier. Le parc à l’anglaise baigné de sérénité propose au promeneurs en 2011 une animation contemporain.
Le poulailler modèle présente un ensemble de gallinacées originales et amusantes. La boutique offre un assortiment, choisi et typique de produits régionaux ainsi que des paniers pique-nique. Ce château privé et habité est ouvert au public et classé monument historique depuis 2000.
Villesavin
Château construit en 1527 par Jean LE BRETON chargé de la surveillance du Château de Chambord, sur une ancienne seigneurie. Le château conserve quelques belles curiosités : une vasque en marbre de Carrare dans la cour d’honneur ou un colombier à échelle tournante et aux 1 500 alvéoles.
L’histoire de ce lieu est liée à celle de son prestigieux voisin : Chambord. Durant les travaux de Chambord, Jean le Breton, seigneur de Villandry et Villesavin et secrétaire des finances de François 1er, assure la conduite et les paiements des travaux. Il décide donc de vivre non loin de Chambord : à Villesavin.
www.chateau-de-villesavin-41.com